Delphine Cosmetic Diary

Le récit de mon accouchement

Maternité

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Au départ, j’hésitais à vous partager le récit de mon accouchement, car c’est quand même très personnel, mais finalement j’ai décidé de vous partager mon expérience, car sur mon blog j’aime vous partager tous les moments forts de ma vie qu’ils soient magiques ou non !

De plus, ce serait pour moi l’occasion de garder une trace de ce jour si spécial dans nos vies avec mon mari afin d’être sûr de ne rien oublier !

Pour ma part avant de tomber enceinte, l’accouchement je le voyais comme une épreuve. Et je me disais que j’allais stresser jusqu’à la fin lorsque je tomberai enceinte. Mais en réalité lorsque je suis tombée enceinte, je n’y ai pas vraiment pensé et ça ne m’a pas stressée du tout jusqu’à ce que j’arrive dans le dernier trimestre.
Malgré le faite que je n’avais qu’une hâte c’était d’accoucher, car les trois derniers mois de grossesse sont les plus longs. Comme le ventre commence à se faire lourd, on a du mal à se déplacer, à trouver une position pour dormir... on a qu’une hâte c’est d’avoir notre bébé dans les bras !
Alors oui, j’appréhendais l’accouchement, mais j’en avais tellement marre d’être enceinte que j’avais presque envie qu’elle arrive plus vite.

Ma fille était prévue pour le 30 août le jour d’anniversaire de mon frère, mais j’étais persuadée qu’elle arriverait plus tôt. On pensait même qu’elle allait naître le jour de nos 1 an de mariage, c’est-à-dire le 19 août.
Tout au long de ma grossesse j’ai eu peur de ne pas reconnaître les contractions de travail, mais au final quand elles arrivent vous savez que ce sont elles.

Quelques jours avant la naissance de ma fille nous avions vu un couple d’amis et nous avions discuté de la naissance de notre fille et ma copine m’a dit que notre fille allait naître soit le 12 soit le 16. Elle ne s’est pas trompée puisque le 12 était le jour J.
Comme je commençais à en avoir marre vers le 10 août, nous allions marcher un petit peu le soir juste entre 500m et 1km de marche. Et le 11 en fin d’après-midi, j’étais posée sur le canapé tranquillement quand tout à coup j’ai éternué très violemment et là j’ai senti que je venais de me faire 2/3 gouttes de pipi dessus ! (Le glamour s'installe !)
J’ai tout de suite dit à mon mari "ça y est, je pense que ça va être pour cette nuit !"

Après ça, j’ai tout le temps eu envie de faire pipi, mais quand je dis tout le temps, c’est tout le temps ! Mais je ne faisais quasiment rien à chaque fois.
Nous avons quand même décidé de faire notre petite sortie de 500m histoire d’aller faire quelques photos de mon bidon, parce que j’en étais persuadé, ce serait les dernières.

Tout le long du chemin je n’avais qu’une envie, je te le donne dans le mille, faire pipi ! Nous avons mangé, on s’est posé devant un film et ensuite nous sommes allés nous coucher ! J’avais quand même mis une serviette sous moi au cas où je perdrais les eaux la nuit !
Attention on continue dans le glamour...
C’est à 2h30 du matin que j’ai ressentie une contraction avec une petite douleur de règles, je suis allée aux toilettes et je me suis vidée dans le sens où je suis allée à la selle. Je me suis recouchée et 7 minutes plus tard, j’ai de nouveau eu une contraction et je me suis de nouveau vidé.

C’est à 2h45 du matin que j’ai eu très envie de faire pipi et que j’ai ressenti quelques gouttes m’échapper, je n’ai pas eu le temps d’arriver sur la cuvette des toilettes. Je me suis recouchée en me disant que j’allais attendre encore quelques minutes pour vérifier que ma poche ce soit bien fissurée !

En fait, je ne réalisais pas que j’avais vraiment fissuré la poche des eaux !
Mais 5 minutes après de l'eau à coulée, merci la serviette. C’est à ce moment que j’ai décidé de réveiller mon mari, car là c’était bien réel, je n’avais pas rêvé, j’avais bel et bien fissuré la poche des eaux !
Lorsque je l’ai réveillé, il n’a pas compris tout de suite, je lui ai expliqué de ne pas s’affoler, mais qu’il fallait se préparer pour aller à la maternité, car j’avais bien fissuré la poche des eaux !

On s’est donc préparé, on a fermé la valise et j’ai appelé la maternité ! Bien entendu pendant cette petite demi-heure, je continuais de perdre les eaux petit à petit. Sachez que c’est vraiment désagréable de sentir que l’on ne peut pas se retenir !
Nous nous sommes rendus tranquillement à la maternité et nous sommes arrivés vers 3h30 du matin !

Ma plus grande hantise durant les derniers mois de grossesse était de devoir aller en urgence à la maternité en journée ! Car mon mari travaille à Villeurbanne et nous nous habitons à Lyon 9, j’avais toujours eu peur qu’il n’arrive pas à temps et que je sois obligée d’appeler une ambulance pour venir m’emmener à la maternité !

Pour la petite histoire, j’étais persuadée que j’aurais a peu près le même accouchement que ma mère (perdre les eaux, arriver à la maternité et avoir le col ouvert à 8, puis ne pousser que 3 fois) ! J’ai d’ailleurs commencé de la même façon, mais c'est à la maternité que j’ai compris que ce ne serait pas aussi rapide !

Nous sommes arrivés vers 3h30 du matin et nous avons attendu qu’une salle se libère. Je dirais que nous avons attendu une demi-heure dans la salle d’attente. Lorsqu’elle m’a examiné elle a bien vu que j’avais fissuré la poche des eaux, mais que mon col n’était pas encore ouvert !
Mon mari à envoyer un SMS à nos parents et nos frères et sœurs pour les prévenir que nous restions à la maternité et que le travail avait commencé !
On est allé s’installer dans la chambre et pour le moment les contractions n’étaient pas plus douloureuses que celles des règles, sur leur échelle elles étaient à 3/10. C’est vers 6h du matin qu’elles ont commencés à être plus douloureuses et à se rapprocher, j’étais montée à 4/10 sur l’échelle de la douleur.

La sage-femme est venue m’examiner vers 6h du matin, mon col n’était toujours pas ouvert, mais comme les douleurs commencées à s’intensifier, elle m’a donné de l’homéopathie pour essayer d’atténuer la douleur ! Elle m’a aussi donné un ballon pour que je puisse aider ma fille à descendre dans le bassin et ouvrir mon col !

2h après elle est revenue et mon col s’était ouvert de 1cm et les douleurs étaient de plus en plus fortes, j’étais à 5/10 sur l’échelle de la douleur! Ça devenait de plus en plus compliqué de les supporter surtout que toutes les 7 minutes j’en avais une nouvelle ! Mon chéri a essayé de m’aider en appuyant sur mes points d’acupressions, mais ça n’a rien fait, ça ne me soulageait pas et je couinais de douleur toutes les 7 minutes dans la chambre !
Je pense que toutes les nouvelles mamans ont dû bien m’entendre ce jour-là!
C’est seulement vers midi que mon col s’est enfin ouvert à 3cm ! Voyant que je ne supportais plus les contractions, la sage-femme a tout de suite prévenu la salle d’accouchement pour leur dire que nous arrivions. Il n’y avait pas de fauteuil de disponible pour m’amener en salle d’accouchement, ils devaient être posés plus loin, du coup, on a commencé à y aller à pied ! Enfin, nous n’avons fait que 50m, car une forte contraction est arrivée à ce moment-là et il m’était impossible de bouger et d’ailleurs elle ne s’arrêtait pas ! J’avais contractions sur contractions au milieu du couloir ! D’autres sages-femmes sont arrivées pour nous aider ce qui fait que celle qui s’occupait de moi et vite partie me chercher un fauteuil !

Les sages-femmes ont essayées de me soulager en me parlant et en me rassurant, mais rien ne m’aidé ! Elle est revenue tout de suite avec le fauteuil m’a installé dessus et on a vite rejoint la salle d’accouchement ! On m’a installé, mais l’anesthésiste n’était pas disponible tout de suite, mais comme ils ont vu que mes contractions étaient douloureuses, ils m’ont proposé en attendant, de me donner du gaz pour me décontracter et faire en sorte que les contractions soient un peu plus supportables le temps que l’anesthésiste arrive.

Avant d’avoir le gaz les douleurs étaient de 8/10 sur l’échelle de la douleur et avec le gaz elles étaient tombées à 6/10 ! C’était beaucoup plus supportable malgré le fait que ça me fasse vraiment mal et que je n’attendais qu’une seule chose c’est que l’anesthésiste arrive.
Malheureusement avec le gaz les contractions se sont beaucoup espacées, c’est-à-dire que je les avais toutes les 5 minutes avant et qu’elles étaient remontées à toutes les 20 à 30 minutes donc impossible de me poser la péridurale tout de suite!

Comme j’étais sous monitoring mon mari voyait quand une contraction arrivait et comme j’étais sous gaz il y avait un décalage de 3s entre le moment où j’étais sensée en avoir une et le moment où je la ressentais. C’est seulement vers 14h qu’ils ont décidé de me poser la péridurale ! Je n’ai rien senti, car mes douleurs de contractions étaient tellement fortes que je ne l’ai même pas senti lors de la pose ! De toute façon, je n’avais qu’une seule hâte c’était qu’il me la pose pour ne plus avoir toutes ces douleurs !
J’ai de la chance, car mon mari a pu rester avec moi pendant la pose de la péridurale, il me tenait dans ses bras ! Malheureusement pour moi elle n’a pas fonctionné tout de suite et l’anesthésiste a dû m’ajouter un autre produit pour que cela agisse ce qui fait que la dose était tellement forte que je ne ressentais plus lorsque j’avais les contractions et ma jambe droite était toute engourdie !

Je n’arrivais plus à bouger ma jambe et lorsqu’on me demandait de soulever mes jambes ou de me mettre sur le côté je n’y arrivais pas toute seule. J’étais censée accoucher à 17h, mais comme les contractions étaient encore bien espacées, ils ont décidé de laisser encore un petit peu de temps avant de lancer l’accouchement. Vers 17h20, pour aider le travail à avancer plus vite et surtout faire descendre ma fille un peu plus dans le bassin, les sages-femmes m’ont installés sur le côté gauche, mais 5 minutes plus tard, elle sont revenues en catastrophe, car ma fille ne supportait pas les contractions sur le côté ! C’est pourquoi elles ont décidé de déclencher tout de suite l’accouchement à 17h30.

J’avais beau pousser, comme je ne ressentais pas les contractions ce n’était vraiment pas efficace et je n’arrivais pas à pousser là où il fallait ! Ce qu’il fait que lors de la première poussée j’arrivais bien à descendre ma fille, sur la deuxième j’avais un peu moins de force et sur la troisième je n’y arrivais plus et elle remontait !

Vers 18h, je n’en pouvais plus ça faisait 30 minutes que je poussais et que je sentais ma fille à l’entrée de mon bassin, mais je n’arrivais plus à pousser, je n’avais plus de force, mais comme tout le monde me soutenaient dans la salle, j’essayais encore et encore de la faire sortir ! À 18h10, ça faisait 40 minutes que je poussais, du coup, ils ont appelé le médecin pour qu’il puisse venir m’aider. À ce moment-là, la sage-femme m’a dit "c’est le moment de vous énerver et de la faire sortir !" Et ça a fonctionné puisqu’en 3 poussés elle est sortie !

J’ai appris plus tard qu’on m’avait donné un coup de pouce avec l’épisiotomie !

Lorsqu’elles me l’ont posé sur le ventre, j’ai tout de suite mis ma main sur elle. Au début elle était un peu violette, mais elle est vite devenue toute rose grâce à son oxygénation. Je me souviens qu’elle avait les yeux grands ouverts en me regardant, elle était toute calme, le temps semblait s’être arrêté pour nous 3 alors que tout autour de nous, les sages-femmes continuaient de tout préparer pour la suite !
Toute la journée où j’ai souffert des contractions je me disais que malheureusement ce ne serait pas le plus beau jour de ma vie, mais lorsqu’on m’a posé ma fille sur moi, tout ce qui s’était passé avant était complètement oublié pour laisser place à un intense et indescriptible sentiment de pur bonheur. La rencontre avec ma fille fut tellement magique et mieux que tout ce que j’avais pu imaginer ces derniers mois ! Le 12 août 2018 a été le plus beau jour de ma vie.

Comme je l’ai indiqué plus haut, pour que ma fille puisse passer, j’ai eu droit à une épisiotomie. Mais rassurez-vous on ne ressent absolument rien et lorsque la toute jeune sage-femme m’a recousue j’ai malheureusement sentie chaque coup d’aiguille, mais j’étais tellement obnubilée par ma fille que je n’y ai pas prêté attention. Même quand elle devait recommencer, car elle n’avait pas cousu exactement là où il fallait !

Je suis fière de moi, même si l’accouchement a été compliqué et que j’ai eu énormément de mal à la faire sortir et que je perdais presque espoir d’y arriver sans aide médicale, j’ai tout de même réussi à garder mon sang-froid tout au long de ma grossesse ! Je n’ai commencé à stresser que vers la fin ! Étant quelqu’un de très angoissée je me surprends chaque jours !

Emma est mon plus beau cadeau et je dois dire que la grossesse m’a rendue encore plus émotive et pourtant je l’étais déjà énormément !

Maintenant dès qu’elle franchit une nouvelle étape dans son évolution, j’en pleure de joie, la voir me sourire, s’émerveiller de tout et même le simple fait de la regarder me rend plus heureuse que jamais !

J’espère sincèrement que le récit de mon accouchement ne vous aura pas trop effrayé, car pour moi le souvenir de notre rencontre restera le plus beau moment de ma vie ! J’en ai encore les larmes aux yeux de bonheurs rien que de me replonger dans ces souvenirs et je regarde tout le temps les photos de ce jour si spécial dans nos vies et nos cœurs ❤️

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Ecrit par Delphine Cosmetic Diary

J'espère que mon article vous a plu, n'hésitez pas à me laisser un petit mot pour me dire ce que vous en avez pensé ♥

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Voir les 2 commentaires
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Myrtilla

Le dimanche 21 octobre 2018 à 21:08

Quel bel article ! Je crois que c'est l'un de ceux que j'ai préféré le plus car tu y donnes vraiment tous les détails que j'appréhende et dont personne ne dit (détails intimes, genre du début ^^) et du coup je trouve intéressant d'en savoir plus sur comment ça se passe. Certaines femmes urinent ou défèquent en même temps, est-ce que c'est quelque chose qui est systématique d'ailleurs ? Ou ça dépend de chacune ? Ou peut-être tu t'en es pas rendue compte ?
En tous cas merci pour ce bel article rempli d'émotions, en effet ça doit être vraiment inoubliable d'avoir son enfant posé sur soi pour la première fois :)
Bisous !

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Delphine CosmeticDiary

Le dimanche 25 novembre 2018 à 09:28

Merci Myrtilla, ça me touche beaucoup qu'il t'ai plu :D
Lors de l'accouchement (durant la poussée) je n'ai pas déféqué, car je l'avais fait la veille et je l'aurais sentie si je l'avais fait à ce moment, mais il arrive que certaines le font, mais vraiment les sages-femmes ont l'habitude et puis tu es très occupé sur la poussée, à ce moment précis plus rien ne compte à part de poussée ;)
Et pour les urines, je n'en ai pas ressenti le besoin durant toute la journée, car j'étais trop concentrée sur ma douleur (je n'ai pas réussi à me détendre), mais rassure toi juste avant de commencer à pousser lorsque la sage-femme t'installe, elle te place une sonde et vide ta vessie (je n'ai rien ressentie mis à par que ça me soulagé) c'est là que je me suis rendue compte que je n'avais pas été aux toilettes depuis la veille !
C'est vrai que j'ai donné certains détails que je n'ai vu nul par ailleurs (c'est assez inhabituel de parler d'urine et de selles sur un blog :D) mais j'avais tellement peur de faire sur la table que je me suis dis qu'il fallait que j'en parle pour rassurer certaines futures mamans :)
Des bisous

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